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LA CLE DE LA CONNAISSANCE

LA LUMIERE, CLEF DE LA CONNAISSANCE

Les éléments pour un historique du Phosphénisme dans l’Histoire de l’humanité existent, mais ils ne peuvent être relevés que si l’on est prévenu de ce qu’est le Phosphénisme.

Toutes les études, que ce soit d’ordre culturel comme les traditions populaires, ou que ce soit sur le plan religieux et sur celui des cultes, toutes contiennent une part importante d’aspects liés au Phosphénisme, c’est-à-dire en relation avec le feu et la lumière. Si cela n’apparaît pas clairement en tant que tel, c’est parce que l’on a pris l’habitude de confondre ce qui est essentiel avec la forme que la culture donne à l’expression de la connaissance.

Et l’on finit par s’attacher aux apparences des mythes et non pas à leurs enseignements. Il est vrai que l’on ne peut avoir conscience que de ce que l’on connaît déjà, et qu’il nous est difficile de redécouvrir des notions qui ne correspondent ni à nos partis pris, ni à nos préjugés.

Le Phosphénisme est une constante dans l’histoire de l’humanité.
Cela ressort très nettement des études faites sur les grandes civilisations. Dès lors que l’on a quelques connaissances dans le domaine du Phosphénisme, il est possible et même aisé de comprendre les aspects cultuels et culturels en rapport avec le Phosphénisme.

LA LUMIÈRE
“Les êtres ont tendance à extérioriser leur représentation du monde”.
Charles DARWIN

“Pensez en observant un phosphène et vous deviendrez un être rayonnant, un soleil dans la société”.
Dr F. LEFEBURE

“Tout comme le caméléon, l’être humain est à l’image de son milieu ambiant. Pratiquer le Phosphénisme, c’est se préserver de toute forme de mimétisme”.
Daniel STIENNON

DU FEU, DE LA LUMIERE ET DES HOMMES

Il semble que ce soit après la conquête du feu, (Homo-erectus, vers 800 000 ans avant notre ère), qu’apparaissent les premiers rites en rapport avec une spiritualité naissante, exprimée notamment par le culte des morts, (Homme de Néandertal, entre 75 000 et 36 000 ans avant notre ère). C’est également à cette période que les outils et les techniques de chasse sont grandement perfectionnés.

Puis l’Homo sapiens sapiens (vers – 35 000 à – 10 000) érige la première civilisation et continue la sophistication de ses outils qui diminuent en taille mais sont de plus en plus spécialisés et de plus en plus nombreux. Apparaît le graphisme, c’est-à-dire les dessins que l’on retrouve dans des grottes, ainsi que sur des objets taillés. Ces dessins ont la particularité d’avoir leur propre originalité d’une grotte à l’autre, c’est-à-dire qu’ils ne répondent pas à une mode, un style, qui codifie les moyens d’expression.

De plus, les grottes dans lesquelles se trouvent ces dessins n’ont pas été habitées, ce qui laisse à penser à une intention particulière quant à l’élaboration de ces dessins ; d’autant que ces communautés vivaient dans des huttes, et que les parois décorées sont parfois moins accessibles que d’autres où l’on ne trouve aucun dessin. On peut affirmer l’existence de dévotions et de rites magiques, sinon magico-religieux, liés à la chasse et à la fécondation.
C’est le développement du chamanisme que l’on retrouve à la naissance de toutes les civilisations.
Puis, de chasseur-pêcheur qu’il était, l’Homme va devenir éleveur.

Développement ensuite de l’agriculture. Ces formes d’évolution apportent chacune leurs lots de connaissances et de progrès techniques. Les traditions nées de l’agriculture (calendriers, cultes de la terre, etc.), se sont transmises jusqu’au vingtième siècle, puisque nos sociétés sont fondées sur la sédentarisation, alors qu’auparavant, les peuplades suivaient les troupeaux de pâturage en pâturage.

Enfin, la découverte du métal provoque une révolution profonde mais lente, le temps que les techniques se perfectionnent. L’agriculture et le travail du métal se sont tout d’abord développés au Proche-Orient.

Il faut noter que l’agriculture et le travail du métal sont l’utilisation raisonnée de la lumière et de la chaleur du soleil pour la première, et du feu pour le second. Pour tout le monde il s’agit là d’une évidence, mais méfions-nous des évidences car le Docteur LEFEBURE a montré que, dans le cadre du Phosphénisme, le sentiment d’évidence est précisément un phénomène phosphénique. Ce phénomène se manifeste lors de l’intuition, de l’inspiration d’un élément permettant d’aller plus avant dans un domaine de connaissance.

Mais il se présente accompagné d’un sentiment d’évidence, c’est-à-dire que l’on ressent que cet élément existait déjà, alors que l’on ne tenait pas compte de sa présence. Des circonstances particulières (recherche, réflexion, pratique), associées à la pratique du Phosphénisme, rendent cet élément accessible à la conscience. Il est ressenti comme résultat logique et apparaît comme solution nouvelle. En tout cas, il est bon de remarquer que les évolutions techniques et technologiques se sont toujours effectuées à partir d’une relation entre l’esprit humain d’une part, et la lumière du soleil et le feu, d’autre part.

LUMIERE ET CONNAISSANCE

L’Antiquité fut également mise en valeur par l’importance que les différentes civilisations accordaient au feu et à la lumière dans leurs diverses manifestations. Mais là apparaît nettement que ce n’étaient pas les aspects de chauffage et de cuisson que l’on vénérait et déifiait. Ici tombe donc la “théorie” qui veut que les premiers hommes aient pris le feu et le soleil comme dieux parce qu’il s’agissait de forces dont ils ne comprenaient pas la nature et qu’ils adoraient du fait de leur ignorance et par la crainte que le feu et le soleil leur inspiraient.

Au contraire, les études faites sur la civilisation Arya, souche commune aux peuples indo-européens, montrent que l’aspect brillant du Soleil (Mitra) était considéré comme proche de l’Homme et prenait le sens “d’ami” (lié aux activités de l’Homme). L’aspect complémentaire était l’aspect “obscur” du Soleil (Varuna), considéré comme éloigné de l’Homme et de ses activités, mais correspondait au principe d’action de “l’Ordre Cosmique” (justice, domaine des Génies et des Morts). Ces deux aspects, symétriques mais non en opposition, mettent en valeur les notions de “feu visible” et de “feu caché” ; ce qui est corroboré dans la mythologie de la religion Shinto (Japon), par le fait mythique que le dieu du Feu a été décapité par son père.

La mythologie Shinto fait donc également état d’un principe manquant ou non visible (décapitation), lié au feu ; et qui est essentiel (puisqu’il s’agit de la tête, siège de l’intelligence et de la connaissance).

Si nous relisons librement cette symbolique : il existe dans le feu physique un principe non matériel agissant sur l’intelligence et la connaissance. Et à partir des éléments de la culture Arya, que nous avons rappelés, nous pouvons ajouter : ce principe donne également accès aux mondes invisibles.

Normalement, rien ne devrait nous autoriser à comparer les religions de deux civilisations aussi différentes, s’il n’y avait entre elles un point commun important. Ce point commun est que la religion des Aryas et la religion Shinto sont des cultes solaires.

Qu’est-ce qui nous permet de penser que ce “feu caché”, cet aspect “obscur” du Soleil, correspond au phosphène ?
Essentiellement les techniques utilisées, que ce soit chez les Aryas comme dans toutes les autres civilisations.

LA LUMIÈRE

Brahmane priant sur les bords du Gange.

L’HERITAGE DE LA PUISSANCE

Tout d’abord l’organisation sociale des Aryas nous permet de comprendre pourquoi les corporations spécialistes des techniques phosphéniques sont si peu nombreuses.

A l’origine, les peuplades Aryas se déplaçaient avec leurs immenses troupeaux, toujours en quête de nouveaux pâturages. Puis ils se sont progressivement sédentarisés et leur civilisation a commencé à se développer. Trois classes sociales structuraient cette société :

  • La caste des éleveurs-agriculteurs (Vaisya).
  • La caste des guerriers (Kshatriya).
  • La caste des religieux (Brahmana).

Or, partout ailleurs, ceux qui possédaient des pouvoirs étaient issus d’une de ces trois activités : Des moines au Tibet ; les Pharaons, empereurs et grands prêtres voués au Soleil. Certains d’origine noble, classe vouée au métier des armes, eurent très tôt une formation religieuse. Ce fut le cas de ZARATHUSTRA, qui naquit au pays des Mages (Médie) et du BOUDDHA SAKYAMUNI (Le Sage des SAKYA), né dans la tribu du même nom, dont les membres se disaient les “Fils du Soleil”, appellation que se donnaient les peuples qui pratiquaient le culte solaire. Ont également existé, pratiquement en tant que classe sociale, des groupes voués à deux activités, tels les prêtres-guerriers Mayas, au service du Soleil ; bien moins connus que nos Templiers à la fois moines et chevaliers. D’autres encore étaient des bergers comme Jeanne d’Arc, et plus près de nous les enfants des célèbres événements “miraculeux” de FATIMA, LA SALETTE et LOURDES, tous bergers. Nous ne devons pas omettre de rappeler que dès sa naissance, JESUS est entouré de Mages et de bergers ; et que plus tard ses premiers disciples furent des pêcheurs et des bergers.

Cette constante appartenance des “pouvoirs surnaturels” aux mêmes genres d’activités, met bien en relief que ces pouvoirs sont dus à des pratiques particulières communes à ces trois fonctions. Leur point commun est le feu ou le soleil. Les peuples indo-européens (Hittites, Indo-iraniens, Latins de Rome, Grecs, Celtes, Germains), ont conservé cet héritage Arya jusqu’à nos jours, sans se rendre compte que la répartition des “pouvoirs” calquait les fondements de la structure sociale Arya.

DES DIEUX DE LUMIERE

Les principaux dieux Aryas étaient MITRA et VARUNA. Or, ces deux termes s’entendent séparément, mais forment aussi un ensemble important. Ce couple, en effet, régente l’Univers. Il s’agit en fait du soleil perçu sous deux aspects : L’aspect MITRA est l’aspect brillant, à la masse illimitée. Proche de l’Homme, il est bienveillant quant à ses activités. Il est “l’ami de tous”. Il met les gens à leur juste place dans la société.

L’aspect VARUNA est la “forme noire”. Eloigné de l’Homme, il est justicier, redoutable. L’“Ordre Cosmique” agit par lui. Il est créateur de formes.

Une première remarque s’impose. Dans la pratique phosphénique, dans les premières secondes qui suivent le début de la fixation de la lampe, la couleur bleu sombre apparaît, puis passe au rose et au jaune. C’est ce que l’on appelle un co-phosphène, qui se produit lors de la fixation. Lorsque l’on éteint et que l’on ferme les yeux, on perçoit le post-phosphène consécutif à la fixation. Ce post-phosphène se présente dans l’ordre inverse du co-phosphène : jaune-vert ou jaune bordé de rouge, puis rose, violet, jusqu’au bleu sombre presque noir.

Dans la fixation du soleil (2 secondes, pas plus), le post-phosphène existe toujours, mais le co-phosphène également. Lorsqu’ une foule fixe le soleil, tel que cela s’est produit à Fatima, à La Salette, ou à Lourdes avec Bernadette Soubirous, les phénomènes phosphéniques sont amplifiés et se répandent par télépathie. La foule perçoit alors le co-phosphène solaire, c’est-à-dire un disque sombre qui semble cacher le soleil, d’où, dans les cas cités, les phénomènes d’obscurcissement du soleil.

Ceci est une explication probable de cette “forme noire” de VARUNA. Les Aryas pratiquaient le culte du Soleil, par conséquent ils connaissaient forcément ce phénomène. Dans les textes, VARUNA n’a jamais été comparé au soleil lui-même ; seul MITRA est assimilé au soleil. Par contre, VARUNA correspond à “l’autre monde”, et l’on sait que le phosphène est précisément un lien avec le monde invisible. MITRA et VARUNA sont deux aspects inséparables l’un de l’autre, au même titre que pour obtenir un phosphène il faut fixer une source lumineuse.

LA LUMIÈRE
Varuna.
Mitra.
LA LUMIÈRE
La grotte de la Vierge Marie à Lourdes.
Apollon.

UNE LUMIERE UNIVERSELLE

Si nous avons insisté sur cet aspect culturel, c’est parce que la civilisation Arya constitue le plus vieux fond linguistique et culturel commun aux peuples indo-européens. Ces derniers ont continué à véhiculer cet héritage dans leurs cultes et leurs religions, ainsi que dans leurs structures sociales, avec des adaptations originales et propres à chaque peuple. Ainsi, l’origine solaire des religions se retrouve dans chacun de ces peuples.

Par exemple, pour les grecs, APOLLON était le dieu de la Beauté, de la Lumière, des Arts et de la Divination. Dans ces attributs, nous retrouvons la lumière associée à la connaissance et à la voyance.
A Rome, JUPITER était le dieu du Ciel, de la Lumière, de la Foudre et du Tonnerre, dispensateur de biens terrestres et protecteur de la Cité. Il était le père et le maître des dieux. Les romains l’assimilèrent à ZEUS. Ce dernier était le dieu suprême du panthéon grec.
Dieu du Ciel et maître des dieux, il faisait régner sur terre l’ordre et la justice. Son attribut était la Foudre.

On comprend pourquoi Grecs et Romains ont toujours respecté les religions des peuples qu’ils côtoyaient ou soumettaient. Ils devaient connaître ou pressentir l’origine commune des différents cultes et religions, au contraire des missionnaires chrétiens qui ont toujours fait preuve d’incompréhension et d’intolérance vis à vis des autres pratiques.
Cependant, cet héritage nous revient également.

En effet, sur le plan linguistique, le nom ZEUS a son origine dans le terme dyu , dont la racine védique dyauh signifie “Ciel lumineux”.
La notion dhiyah signifie “pensées pieuses, prières”, et le sens propre de sa racine dhi paraît être “vision intérieure”.
D’une façon très nette ressort ici l’étroite relation qui existe entre la “vision intérieure”, la “pensée pieuse” et le “Ciel Lumineux”. Cela correspond exactement au Mixage phosphénique qui consiste à mêler une pensée au co-phosphène en fixant une source lumineuse, afin de développer la voyance.

Mais encore :
Un dérivé de dyu a donné en latin une ancienne forme, deivos, qui désigne depuis son origine indo-européenne, une puissance supérieure en relation avec le Ciel Lumineux. Avec le temps, deivos est devenu deus, qui a donné “dieu” en français !

QUE LA LUMIERE SOIT !

Donc, sans même avoir fait référence aux cultes, et sans même les avoir décrits, à partir d’une analyse strictement culturelle, nous retrouvons tout au long de l’histoire de l’humanité le principe qui a permis aux hommes d’évoluer et de progresser.

Maintenant, nous savons que
LA LUMIERE EST SOURCE DE CONNAISSANCE !

Il nous revient, à présent, de prendre conscience de l’importance des découvertes du Docteur LEFEBURE, qui peuvent faire progresser l’humanité d’une manière qui n’a peut-être jamais été atteinte dans l’Histoire.

Bien que l’on dise que notre temps n’a jamais été égalé dans le passé, au moins sur le plan technologique, nous ne savons pas ce que peut nous réserver une évolution équivalente, sur le plan de la spiritualité.
Mais, après tout, pour le savoir, il n’y a qu’à essayer !

LA LUMIÈRE
LA LUMIÈRE

Oscillation du point de concentration : Technique avancée
Les balancements s’effectuent toujours avec un métronome ou, mieux encore, avec le “MANTRATRON”.
Sur un rythme bien précis et surtout bien régulier, il s’agit de visualiser des groupes de travail (formes géométriques, points lumineux, etc…), qui, mixés avec le phosphène permettront d’ouvrir des voies neurologiques vecteurs d’expériences psychiques. C’est ce qui constitue la base des exercices de pensée rythmée.

LA LUMIÈRE
Oscillation du point de concentration
Oscillation antéro-postérieure
Oscillation latérale

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